La Pointe de Minard en Plouézec

Du Beg Min Rouz à Berjul culminant à 70 mètres au dessus de la mer, premières falaises de Plouézec en venant de Bréhec, vous longerez la côte au plus près, souvent en bordure de la route de la corniche.

plage de Pors Pin en Plouézec

Des multiples échappées sur le large et les terres vous pourrez observer le relief prononcé d'un littoral où le vert domine, rehaussé de la couleur blanche des pruneliers dès le mois d'avril puis de l'or des ajoncs et des genêts.

De la Pointe de Berjul, le chemin descendra vers Porz Pin prolongée par Porz ar Birnec, les plages les plus fréquentées d'une commune dont le territoire s'est fortement rétréci au cours des siècles.


La Pointe de Minard en est le premier éperon, cachant définitivement les falaises de Plouha pour s'ouvrir au nord et à ses côtes sauvages. Sous l'Empire, elle fut une défense contre les attaques anglaises, dotée d'une batterie de canons dont il ne reste que quelques ruines. Kerlite, repli voisin se voulant Pointe également, descend ensuite vers Porz Donan s'ouvrant sur la plus grande étendue de sable de Plouézec : la grève de Notoret.

pointe de Minard en Plouézec

C'est de la Pointe de Plouézec, plus loin, que vous aurez la plus belle vue sur la Pointe de Minard.

Retiré à l'intérieur des terres, ce bourg étendu dénombre une série de hameaux bordant le sentier des douaniers serpentant sur ses 13 kilomètres de côtes.

Plouézec s'est érigée en commune indépendante au 11ème siècle par la fusion des villages de Kérity, Port Lazo, La Madeleine, Paul, Questel et Petit Saint-Loup. En 1831, une ordonnance lui fera abandonner une portion de son territoire entrée dans l'histoire par la présence et l'action, la domination, même, de ses anciens seigneurs : Kerity. Ce détachement transformant d'abord Kerity en commune indépendante, par la suite intégré à Paimpol, lui fera perdre une partie de son rayonnement sur la région, pour la ramener vers sa vocation originelle, qu'elle n'avait d'ailleurs jamais perdue : une terre d'agriculteurs bordée d'une côte propice à la conchyliculture. Les prés salés existant sur les falaises et les ilôts accessibles à marée basse seront des domaines d'élevage lui valant une autre renommée jusqu'à la fin du 19ème siècle : celle de produire les meilleurs ovins de la région.


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