Pléneuf et le Val-André

Connue des touristes sous le nom de Val-André, cette partie privilégiée de la commune de Pléneuf a été bâtie de toutes pièces pour le plaisir des estivants.

plage de Pleneuf Val-André

C'est en 1880 que Charles Cotard, collaborateur de Ferdinand de Lesseps, découvrit une belle et grande plage de sable fin, nommée à cette époque le Val en Dret. Bâtisseur inlassable, il entreprit de faire de ce large vallon aboutissant à une mer émeraude une station balnéaire à l'égal de ses voisines prestigieuses. En quelques années, villas et hôtels vont être érigés au bord d'une digue promenade accessible par plus de 20 allées. Ces dernières se garniront à leur tour de nouvelles constructions qui, petit à petit, monteront en cascade jusqu'à Pléneuf. La station devenue entretemps Val-André verra désormais fusionner son nom avec celui de son centre administratif.

Quoique n'ayant gardé aucune trace d'habitation ancienne, (les plus anciens restes humains de Bretagne y furent toutefois découverts, datant de plus de 200 000 ans, dans la falaise surplombant le petit port de Piégu) quelques rares vestiges d'une occupation à l'âge de la pierre et du bronze veulent démontrer que Pléneuf a vu fouler son sol par quelque homme préhistorique ... Comme sa voisine Erquy, elle était traversée par des voies romaines et ses hauteurs furent occupées à l'époque par un camp militaire. Sa véritable existence ne commencera toutefois, comme presque tous les villages d'Armor, qu'à l'arrivée des Bretons, à partir du 5ème siècle de notre ère. Nommé par ceux-ci Plou Nevez (peuple nouveau), le hameau se développera lentement au fil des siècles.

plage de Pleneuf

En venant d'Erquy par la longue Grève des Vallées, la Pointe de Pléneuf prolongée par l'Ile Verdelet, réserve ornithologique accessible aux belles marées, sera le dernier éperon rocheux avant d'aboutir sur la superbe Plage du Val-André. Au fond de celle-ci, blottie entre deux falaises, l'Anse du Pissot marque la fin de la Corniche.

Le sentier monte alors vers la Pointe de la Grande Guette, au sommet de laquelle domine un Corps de Garde, partiellement restauré, dont l'origine remonte à 1750. De là, d'une part la crique de Val-André et d'autre part la baie de Saint-Brieuc, s'étale l'immensité d'une mer qui se décline en couleurs passant du vert émeraude au bleu profond ... Plus loin, une profonde gorge rocheuse mène vers le port :

passe de Dahouët, Pléneuf Val-André

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